Le Jardin de Beyla : une entreprise au service des abeilles et de l’innovation
Le Jardin de Beyla, fondé par Sophie Encev en 2021, est bien plus qu’une simple entreprise apicole. C’est une initiative passionnée qui marie apiculture, cosmétique et thérapie innovante. Située dans l’Oise, cette entreprise incarne des valeurs fortes de bien-être des abeilles, biodiversité, innovation et transparence. Rencontre avec Sophie, la fondatrice, pour découvrir l’histoire, les défis et les réussites du Jardin de Beyla.
Sophie a toujours été fascinée par le monde des abeilles. Avec une carrière de chimiste et microbiologiste de plus de 20 ans, elle a décidé de transformer sa passion en entreprise après dix ans d’apiculture.
« J’ai créé des produits pour ma famille, mes filles, mon conjoint, et même mes anciennes collègues. Leurs retours positifs m’ont poussée à me lancer officiellement en 2021 », explique Sophie.
En 2021, Sophie a lancé six produits cosmétiques à base des produits de ses ruches. Le développement de chaque produit demande un investissement considérable en matière de temps et d’effort. Il faut entre six mois et un an pour mettre au point une formule, et chaque dossier produit compte environ 50 pages de documentation.
Un nom significatif
Le nom « Le Jardin de Beyla » reflète l’origine et la mission de l’entreprise. Sophie explique que ce nom vient de la déesse des abeilles et de l’hydromel, Beyla, qui représente aussi l’abeille à l’envers. C’est une célébration de la biodiversité et du rôle essentiel des abeilles.
L’innovation au cœur de l’entreprise
En 2022, Sophie a développé deux nouvelles formules et diversifié son offre avec des produits alimentaires comme des bonbons au miel et à la propolis, et des miels arrangés avec des fleurs pour augmenter les principes actifs. Cette année-là, elle a également suivi des formations avec HDFID et créé une mini holding pour séparer l’activité apicole de la production cosmétique.
Le Jardin de Beyla ne se contente pas de suivre les chemins tracés. Sophie a innové avec un dispositif unique d’api thérapie. En juin 2024, elle a inauguré un chalet d’api thérapie permettant de respirer les phéromones des abeilles, prouvées efficaces pour soulager des maladies comme l’asthme, les allergies et les migraines. Ce dispositif a été conçu en veillant au bien-être des abeilles, en veillant à garder une bonne température dans les ruches.
A partir de l’année prochaine, les chalets seront essaimés chez les professionnels du bien-être, les centres de thalasso, les maisons d’hôtes ou beauté bien être. Ils sont montables en une journée et sont 100 % autonomes au niveau électricité, que ce soit pour la lumière, les dispositifs de respiration ou pour une machine à thé ou une musique d’ambiance.
Valeurs et culture d’entreprise
Les valeurs du Jardin de Beyla sont ancrées dans le respect de la nature, de la biodiversité et des abeilles. Sophie insiste sur la transparence et la durabilité, selon elle innovation et respect de l’environnement doivent aller ensemble, que ce soit dans les produits alimentaires ou dans le processus avec les abeilles ou dans la formulation des cosmétiques.
« Je mets un point d’honneur à la transparence, notamment en indiquant clairement les ingrédients en français sur les étiquettes. Tous les emballages sont compostables ou recyclables, et aucun plastique ni produit chimique n’est utilisé. » Sophie Encev
Soutien régional et formations
Sophie a rejoint iTerra en 2022 et suivi des formations dont certaines avec HDFID en 2023. Son incubation lui a permis de toucher le FMDRO (Fonds Mutualisé Départemental de Revitalisation de l’Oise). Joël Delmotte, chargée de projets chez HDFID a accompagné Le Jardin de Beyla dans le développement de sa notoriété et de son innovation notamment dans le cadre de sa demande de Diagnostic Axes Innovation en 2022 avec BPI.
Initiative Oise a soutenu le projet en accordant des aides à Sophie Encev comme le prêt d’honneur.
Développement et perspectives
En matière de recrutement, Sophie prévoit d’embaucher un commercial à partir de septembre et de proposer un CDI à l’alternant en communication qui l’a rejoint en mars dernier. Par la suite, Sophie souhaiterait embaucher une personne par an sur les cinq prochaines années.
Le Jardin de Beyla continue de croître. En plus de ses 24 ruches, Sophie prévoit de lancer de nouveaux produits chaque année et d’essaimer ses chalets d’api thérapie chez des professionnels du bien-être. Elle a pour objectif de construire deux chalets par an, développer deux formules cosmétiques et un produit alimentaire. Pour la fin d’année Le Jardin de Beyla a déjà prévu la sortie d’un nettoyant visage et d’un dentifrice. La nouvelle demande de FMDRO va lui permettre de subventionner des stagiaires et des projets comme le développement d’une crème solaire.
Sophie a déjà reçu des demandes de développement en Chine, au Japon, en Italie, au Luxembourg et à Dubaï. Cependant, pour le moment, elle souhaite centraliser les chalets d’api thérapie sur le marché français et étendre la vente de ses produits pourquoi pas aussi en Belgique. Si Sophie envisage un jour de s’étendre à l’international, elle ne souhaitera pas faire de Made in France, mais plutôt du « Made in Pays » , c’est-à-dire installer un site de production et utiliser les matières premières locales.
Prochainement Le Jardin de Beyla se trouvera sur certains salons notamment à Amiens et à Namur en Belgique, mais également au marché des artisans et des producteurs, au marché de Noël de Senlis et à celui de l’abbaye de Vaucelles.
Conclusion
Le Jardin de Beyla est une entreprise qui allie passion, innovation et respect de l’environnement. En offrant des produits uniques et en mettant en place des initiatives innovantes comme l’api thérapie, Sophie montre qu’il est possible de créer une entreprise prospère tout en contribuant au bien-être de la planète. Pour découvrir les produits et les initiatives du Jardin de Beyla, visitez leur site web ou suivez-les sur les réseaux sociaux. Les abeilles, gardiennes de notre environnement, vous remercieront.
« Les abeilles sont les gardiennes de notre environnement protégeons-les. Parce que Einstein disait si les abeilles disparaissaient, il ne nous resterait que 4 ans à vivre. » Sophie Encev
Retrouvez plus d’informations sur le site Le Jardin de Beyla
Un article de Ludivine THENAILLER | Chargé de communication 360°
Dir. Entreprises et Réseaux – Pole Communication – HDFID
lthenailler@hautsdefrance-id.fr
© Photos : Le Jardin de Beyla